Alyson en avait vu de toutes les couleurs ; sa mère maniaque de propreté et de perfectionniste lui avait délégué son savoir-faire, son père ne l’avait à peine connu parce qu’il était beaucoup trop absorbé par son boulot, son mari avait perdu sa mère quelques années auparavant, tuée par son propre mari qui tenta ensuite de s’en prendre à Jayson…oui, la vie des Walker n’avait pas été de tout repos depuis quelque temps…seulement tout semblait s’être calmé lorsqu’ils avaient eu la brillante idée de se sauver pour tenter de vivre normalement à Rainforest, petit village du Colorado. Certes, ils avaient eu de belles années, Alyson enseignait le piano, Jayson travaillait dans un petit hôtel coquet et leur fils grandissait parmi d’autres jeunes, une vie tout à fait normal pour une famille de ce type…seulement tout avait changé brusquement lorsque Alyson perdit les deux amours de sa vie dans une attaque à la bombe, dans leur propre véhicule. Évidement elle connaissait le coupable, elle savait qu’un de ces jours un malheur frapperai sa famille, seulement elle ne s’attendait pas à voir partir en fumé son mari et son petit garçon âgé de sept ans à l’époque. Cela prit du temps à la belle blonde avant de se remettre de ses émotions, en un an elle avait réussi à prouver qu’en fait l’accident était depuis le début programmée ; elle avait trouvé des mouchards dans leur belle et grande maison, elle avait aussi trouvé des caméras aux alentours de la maison qu’elle avait soigneusement fait examinées ; heureusement des empreintes figuraient, et encore plus merveilleux, ceux du père de Jayson y étaient prioritaires, non cette fois il avait raté son coup et les doigts dans le nez ! Comme dis plus haut, bien des choses furent fait en un an ; Aly perdit son époux et son unique enfant, elle avait par la suite fait son ‘’deuil’’ physique, puisqu’elle pouvait par chance continuer à le côtoyer grâce à un don qu’elle avait découvert quelques années avant la tragédie, elle en remerciait d’ailleurs les cieux chaque jours depuis, elle avait aussi vendu sa gigantesque demeure pour se trouver un petit appartement où elle entreposait son corps alors que son âme voguait dans le monde des morts parmi sa famille et finalement elle avait fait construire un majestueux hôtel dans ce royaume nommé Skyline ; tout allait enfin bien malgré le fait évident de sa vie contre la mort de ses proches. Deux édredons à changer, désolé de t’avoir fait attendre. Oui, là on reconnaissait très bien Lilas et son côté perfectionniste ; tout devait être parfait avant l’ouverture, ils n’avaient droit à aucune erreur. Apparemment une femme de ménage n’a pas remarquée que toutes les autres chambres abordaient les couleurs sables pour l’ouverture, elle avait déballé le couvre-lit pomme…heureusement que j’étais là…t’imagines un peu ; deux chambres sortant du lot ?! Certes, Alyson pouvait être bornée et quelque peu paranoïaque sur les bords, seulement Jayson avait appris depuis longtemps qu’elle était ainsi fait et qu’il ne fallait pas y porter attention.
vala29
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Sujet: Re: Copier-Coller Mar 23 Aoû - 11:10
Spoiler:
Citation :
En marchant dans cette rue, je m’étais heurté à quelque chose que je ne comprenais pas encore : le hasard. Le hasard m’avait mené ici, et je ne comprenais pas pourquoi. En effet, tout m’incitait à faire volte face et à changer de direction, mais j’avais pourtant continuer. Même mes décisions m’intriguaient, à mesure que j’étais devenu toute autre chose.
Une chose était désormais sûre, à mesure que le temps continuait à passer autour de moi. J’étais devenu quelqu’un d’autre à cause de ces scientifiques qui avaient voulu, contre ma volonté, me tester, les uns après les autres. Une chose, à l’intérieur de moi, les intéressait et les intriguait également. Il définissait cela comme un organisme changeant, quelque chose qui se modifiait avec le temps, et qui serait capable d’accueillir quelque chose de nouveau à l’intérieur de mon corps. Ils n’avaient pas défini la nature, que cette chose pourrait adopter, et c’était bien cela qui me faisait peur. Il pouvait s’agir de n’importe quoi, et je ne le saurais qu’au dernier moment, lorsque je me rendrais compte de la présence d’un problème. Quand tout ceci pourra être observer, il sera probablement beaucoup trop tard pour réagir et ainsi revenir en arrière.
J’aimerais pourtant être capable de revenir en arrière, rien que pour faire comprendre à ces scientifiques que je possédais un cœur, et qu’ils l’ont brisé uniquement pour leur fichue découverte scientifique. Tout d’abord, les piqûres étaient loin d’être indolores, et la vision de Genevieve me hantait encore. Je l’aimais, sincèrement, et cet amour l’avait tuée. Quand je repensais à ce que j’avais vu, en pénétrant dans cet endroit, j’avais mal. Elle était étendue sur le sol, en sang. Rien qu’en regardant son visage, à ce moment-là, je pouvais me rendre compte de la souffrance qu’elle avait subie par ma faute. Si elle était morte, c’était uniquement à cause de moi. Ce groupe de scientifiques m’avait testé juste après, alors que je ne me remettais pas encore de ce que j’avais vu. Deux jours durant, je n’avais fait que penser à la douleur de ces piqûres, mais aussi à la mort de Genevieve. Mes larmes avaient été terribles, puissantes, et représentaient le symbole de ce que je ressentais au fond de moi-même. Je m’en voulais sincèrement, et cette culpabilité ne s’était pas évanouie avec le temps. Au contraire, à cause de l’omniprésence de ces types, ou plutôt de ces équipes de types, qui ne pensaient qu’à faire des expériences sur moi, le passé ne pouvait que ressurgir, car Genevieve était morte à cause de cela. Ces expériences avaient mené mon cœur à se briser par son décès, et ce n’était pas une chose simple à oublier.
Les fruits de l’expérience de James s’étaient manifestés lors de la lune rouge, et je ne m’attendais pas réellement à cela. Ce que je comprenais de la volonté de James, c’était une envie puissante de tuer les êtres comme moi, uniquement parce qu’il était d’accord avec la vision du gouvernement de Nathan Petrelli, qui nous voyait comme les choses à abattre, uniquement parce que nous étions différents. Nous étions certes dotés d’un pouvoir…enfin de deux pouvoirs dans mon cas, mais nous n’étions pas tous des monstres pour autant. Certaines personnes utilisaient leurs pouvoirs pour de mauvaises causes, mais elles n’étaient pas toutes ainsi. Je n’étais pas ainsi. Je n’allais pas me mettre à chasser les causes bénéfiques, et à détruire toutes les choses existantes, rien que pour me faire sourire, car cela ne me plaisait pas. Je ne m’épanouissais pas dans ce genre d’action. Je préférais largement aider les personnes en danger, sauver des vies, et agir pour la bonne cause, plutôt que de devenir un monstre.
Je me sentais déjà ainsi à cause de cette lumière, de ce nouveau pouvoir qui venait de se créer en moi, en plus de la pyrokinésie, de ce feu que je parvenais à créer avec mon esprit et ma volonté. Déjà, j’avais du prendre mon temps pour accepter cette première partie de moi-même, et la lier avec la maitrise des armes que je possédais déjà. Maintenant, je connaissais cette partie-là de moi-même, et j’avais du mal à vivre avec, car cela atteignait directement mes émotions, sans me demander la permission. D’accord, j’échappais à la mort, enfin si elle n’était pas plus rapide que mon pouvoir, mais j’avais l’impression que les sens naturels de la vie échappaient désormais à ma seule perception des choses. Je préférais largement ressentir ma peine, plutôt qu’une chose, en dehors de la vie, puisse régir mon existence, sans me demander mon avis. Voilà mon problème. Je savais que ce pouvoir existait, mais j’avais encore du mal à vivre avec. D’une part, je ne le maitrisais pas entièrement, et d’autre part, je ne comprenais pas encore toutes ces priorités, ni l’utilité que tout ceci pourrait avoir. J’étais unique dans un sens, et allais-je pouvoir m’en sortir dans cet état ? Je l’ignorais. Amaranth essayait de m’aider, en me proposant de rester à l’intérieur de son lieu sécurisé, « Le Serenity », mais ceci ne m’aidait pas entièrement. J’avais certes rencontré d’autres personnes comme moi, mais ceci ne suffisait pas encore. J’avais besoin de quelque chose de plus, quelque chose en plus du reste. Quoi ? Je ne le savais pas encore.
Mon bras était guéri, entièrement guéri, et je n’arrivais pas encore à accepter cela. J’en avais assez. J’avais entendu un bruit, qui prouvait quelque chose. Je n’étais plus seul, mais mes yeux étaient incapables de voir ce qui se passait dans le noir. L’absence de lumière liée à la panne des réverbères dérangeait ma vision dans ce sens. Personne ne s’occupait de cette panne, alors que tout pouvait arriver dans le noir. Les choses les plus horribles pourraient nous surprendre par derrière et nous tuer, et je le parlais par expérience. J’avais déjà vécu une chose pareille dans une autre rue que celle-ci. Le noir avait failli par causer ma mort, car quelqu’un en avait profité. Quand le noir était complet, et je n’étais pas très nyctalope. Je ne voyais pas très loin lors de ces nuits-là, quand la lune illuminait à elle seule le sol. Pour que quelque chose puisse être vu par mes yeux, elle devait être proche de moi, et non loin. En regard de cette faiblesse, quelqu’un avait décidé de profiter de cette opportunité, en essayant de me tuer ce soir-là, et cela aurait pu réussir, si jamais mon temps de réaction avait été un petit poil plus long. En fait, pour résumer, j’avais eu de la chance, une extrême chance. Ce soir-là allait peut-être devenir un écho du passé, et pourtant je n’avais pas peur. Cette extrémité m’intriguait, car je n’y comprenais rien du tout. En théorie, je devrais être effrayé par un bruit dont je ne voyais pas la source, mais pas ce soir, pas maintenant…
Le bruit revenait vers mes oreilles, et il était plus prêt de moi cette fois-ci. Je restais toujours assis au bord du trottoir, mais je savais désormais que la source était proche de moi, et que j’allais me rendre compte de la nature de celle-ci, peut-être encore plus vite que ce que je pensais. Je ne savais pas où se trouvait cette chose, cette créature, ou bien cette personne, mais la distance n’était pas énorme, et je serais stupide de croire le contraire. Même si c’était proche de moi, je n’avais pas peur, ce qui était surprenant dans ce cas précis, alors que je devrais pourtant l’être. Ceci était illogique…mais c’était moi… Peu importe ce que c’était, ceci se trouvait sur le mur d’un bâtiment voisin. Entre le fait qu’il puisse s’agir d’une personne, ou bien d’une créature, je n’avais aucune vérité capable de me dire la réelle nature de ce qui était ici, non loin de moi.
Quand j’entendis une voix, ceci me confirmait la nature exacte de ce que je pensais. Je n’étais pas seul, et c’était le cas de le dire. Peu importe qui c’était, ni ce que c’était, ceci me demandait de ne pas avoir peur, en m’appelant humain. Mais alors, était-ce une créature ? Une chose qui n’était pas humaine ? A priori, cela devait être le cas. Malgré tout, je n’avais peur, et ceci était étrange, réellement étrange. En effet, n’importe qui, en étant au courant qu’une chose inconnue les surveillait, et qu’elle était peut-être capable d’attenter à sa vie, ne resterait pas là, sans peur. Elle s’enfuirait, ne pensant qu’à sauver sa peau, mais je n’étais pas comme ça.
Et puis, cette voix me disait alors qu’elle n’allait pas me faire de mal. N’importe qui se méfierait, mais le ton de sa voix m’aidait à la croire. Dans un sens, j’avais confiance, et c‘était surprenant dans mon cas, car je me méfiais plus souvent désormais, avec l‘ambiance du monde d‘aujourd‘hui. Rexia, car elle s‘appelait ainsi, s‘était installée ici pour passer la nuit. Moi, j‘étais présent sans comprendre pourquoi. A vrai dire, celui dont la présence n‘était pas légitime, c‘était plutôt moi, et non Rexia. En effet, je ne savais pas ce que je faisais ici, car j‘avais maintes et maintes fois voulu faire demi tour, et que mes jambes faisaient le contraire de ce que je souhaitais.
Je me relevais à la fin de ses paroles et commençais à lui parler.
- Tu n’es pas obligée de te dissimuler dans le noir Rexia, peu importe ce que tu es, ni la raison qui t‘amène à te cacher. Je n’ai pas peur, et je ne te ferai pas de mal moi non plus, je te l’assure. Tu peux t‘approcher sans crainte de moi, enfin si tu souhaites te montrer, mais si tu ne préfères pas, je le comprendrais, et je ne t‘en voudrais pas.
*je ne savais pas de quoi il s’agissait, ou bien de qui il s’agissait, mais je n’avais pas peur, et je n’avais pas envie de l’attaquer…car je n’étais pas comme ça.*
- Je m‘appelle Samuel, et tu n‘as rien à craindre avec moi. Je suis sincère.
J’aimerais bien comprendre ce qui se produisait, et en montrant que j’avais confiance, et que je ne me méfiais pas, ce qui était vrai dans un sens, je pourrais peut-être réduire la méfiance que Rexia avait envers moi. Je ne comprenais pas la raison qui l’amenait à se cacher de moi, mais j’avais envie de la libérer. Dans un sens j’avais un peu le même problème.
J’avais changé, pour devenir cet hybride à deux pouvoirs : contrôleur de feu et guérisseur pendant les temps libres. Depuis ce jour-là, je n’arrivais plus à me montrer au grand jour face aux autres, en tout cas pas comme avant. Je n’étais plus le même, et je devais d’abord l’accepter avant de me mettre en tête de tout faire pour que les autres puissent l’accepter eux aussi. Chaque étape, les unes après les autres, et j’y parviendrai. J‘ignorais encore combien de temps tout ceci allait me prendre, mais il allait en falloir, probablement un bon paquet.
PERFECT UNKNOWN.
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Coup de coeur : J'ai été porter les formulaire d'inscription pour les cours professionels...& J'ai été acceptée Coup de gueule : Commence mardi o.O parce qu'il a plus de place pour les autres mois et du coup je ne suis pas préparé après un an de sabatique XD
Gallifrey's Madness
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Sujet: Re: Copier-Coller Mar 23 Aoû - 17:46
vala29
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