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tamago-chi
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MessageSujet: ♦ ♠ ♦ Nouvelle ♦ ♠ ♦   ♦ ♠ ♦ Nouvelle ♦ ♠ ♦ EmptyVen 12 Aoû - 11:10

Salut à tous.

Voici une nouvelle que j'ai écrite il y a déjà quelques temps. Elle a été publiée dans un petit journal facultaire mais je n'ai pas eu d'échos.
Je vous la présente ici afin de recevoir vos commentaires éventuels.

La façon dont c'est écrit peut paraître étrange au début mais j'ai cherché à donner une certaine réalité au texte (qui est une fiction à 100%). Je vous demanderai cependant, de me donner vos commantaires par Mp parce que je continue à l'agrémenter. L'histoire n'est pas terminée.

Après la publication en mars, j'ai remanié la fin de façon à pouvoir poursuivre l'histoire. Je poste ici la première partie.

Par respect pour mon travail, je vous demanderais aussi de bien vouloir me laisser tous mes droits sur cette oeuvre. Je vous en serai reconnaissante. doux

Je posterai par la suite, le reste, au fur et à mesure de l'écriture.

Bonne lecture
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MessageSujet: Re: ♦ ♠ ♦ Nouvelle ♦ ♠ ♦   ♦ ♠ ♦ Nouvelle ♦ ♠ ♦ EmptyVen 12 Aoû - 11:11

Au-dessus, le ciel s’étend dans toutes les directions sans se soucier des oiseaux qui le parcourent en tout temps. Au-dessous, l’océan, lui aussi semble courir à l’infini vers une destination lointaine et inconnue. Entre les deux, comme pour les séparer, se dessine une large bande de brume sur laquelle se découpent les triangles blancs des voiles gonflées. Le vent ramène les voiliers vers la côte ; qui te ramène à moi. Toi qui es parti, il y a six mois déjà, pour aider ce lointain pays dont tu ne connaissais rien. Durant ton absence, mon ventre s’est arrondi, me donnant la preuve que notre enfant grandit. Je me réjouis de savoir que tu seras à mes côtés pour sa naissance qui approche. Je me tiens debout, bien droite, au bout de la jetée, là où le bois disparaît dans la mer et où les poissons dansent entre les piliers de bois rongés par l’humidité et les algues. Cette jetée s’avance entre les vagues, elle sent l’eau et le sel et elle dessine la même ligne droite que la langue de terre qui relie la Terre à l’île au phare. Celle qui dessine l’entrée du port. Le cri strident des mouettes me surplombe ainsi que tout le vieux port et les bateaux voguant au large. Le soleil forme une énorme boule rouge dans le ciel qui commence à se teinté de rose et de violet. Il commence à descendre vers les vagues, comme s’il allait s’y glisser.

Je le sais et je peux te le raconter parce que, chaque jour, du début à la fin de l’après midi, je m’assois au sommet des dunes. De là, je peux observer, sans être vue, les enfants qui jouent sur la plage et j’imagine le nôtre participant à leurs jeux, une fois qu’il aura grandi. Ils sont beaux ces enfants : tout bronzés, exhibant une jolie peau couleur caramel. Je les regarde courir à moitié nus sur le sable, sauter parmi les vagues, rire aux éclats et revenir en pleurant chez leurs pères pour leur demander de se débarrasser d’une abeille un peu trop collante. Ils sont tous si adorables… Le nôtre sera-t-il comme eux ? Je me plais à imaginer que oui, qu’il aura aussi un père à qui demander d’éliminer l’abeille qui le poursuit.
Demain ton bateau accostera, je le sais, je le sens. Demain, tu seras à mes côtés. Demain, notre vie va reprendre, telle qu’elle l’était avant que tu n’embarque sur cet énorme cuirassier. Une vie paisible, tranquille, presque sans accros. La vie la plus simple qui soit : d’amour et d’eau fraîche. Je l’aime cette vie au gré du vent, au bon vouloir de Dame Nature et à toutes ces petites choses anodines qui font naître chaque jour un nouveau bonheur. Demain cette vie sera à nouveau la nôtre. Mais pour l’instant, je reprends le chemin du village et, au-delà, de la lande. La bruyère a fleuri, ses reflets violets et pourpre me rappellent ton jardin. Je l’ai entretenu comme j’ai pu mais les rosiers blancs que tu y as plantés l’année passée n’ont pas tenu après ton départ. Ils ont dépéri malgré mes soins. Notre maison se dresse au milieu de la lande, la petite grange attenante est aujourd’hui habitée par un couple de moutons et un autre de chouettes effraies. Je sais bien que tu n’aimes pas ces rapaces mais ils sont pourtant très attachants et on s’habitue vite à leur présence, je t’assure.

La maison semble vide depuis six mois, depuis que tu es parti. Certes j’ai continué à vivre comme quand tu étais là mais il manque malgré tout quelque chose. Ta place dans notre grand lit qui reste vide et froide, ton manteau qui n’est pas accroché à sa patère ou, encore, la porte de ton bureau qui reste désespérément close. Ton départ a créé un vide plus grand que tu ne le crois, en moi également et ce malgré le fait que notre bébé grandisse dans mon ventre. Tu n’es pas là, j’en suis malheureuse. Mais dorénavant, j’irai mieux, demain tu es de retour ! Le ciel est sombre à présent et on dirait qu’on y a brodé une myriade de petits diamants étincelants. Aucun nuage ne trouble ce ciel nocturne que la lune déserte. Je le regarde.
Je le regarde et je nous revois encore nous enlaçant sur la lande dans les premiers temps de notre amour. Je nous revois marcher le long de l’eau, pieds nus sur le sable. Je nous revois aussi allongés dans l’herbe tiédie par le soleil et nous contemplons les nuages en leur déterminant des formes précises. Partout et à tout instant nous nous déclarions notre amour par des mots doux et des baisers. Tu rentres demain et je vais, une fois de plus, te rappeler que je t’aime.
Je ne cesse de caresser mon ventre doux et rond où grandit notre enfant. Je sens que sa naissance approche et je m’inquiète un peu. Non, j’ai vraiment peur en réalité. Je n’ai aucune idée de ce qu’il faut faire quand on a un enfant mais tu seras là pour m’aider, n’est-ce pas ? Oui, bien sûr, parce que tu rentres demain, tu me reviens enfin, après six mois d’absence. Six mois sur le front. Six mois durant lesquels je n’ai eu aucune nouvelles de toi.
Cette nuit de juin est belle, je ne peux m’empêcher d’en profiter et de sortir dans notre jardin. L’air est doux, il règne dans l’espace clos du jardin une atmosphère de tranquillité et de paix unique. Le jasmin qui grimpe sur le mur de pierre est en fleurs depuis deux jours maintenant et il donne à l’air un parfum d’été magique. Je me suis assise dans la balancelle. Tu sais, celle que tu as installée avant ton départ, après que je t’aie annoncé que j’étais enceinte. Tu voulais que je puisse m’installer dans le jardin quand viendraient les beaux jours. Je ferme les yeux : je pense à toi et à nous. Je me dis que ce sera bien, que tout ira mieux dès que j’aurai retrouvé le creux de tes bras, demain. Je rentre, le fond de l’air est désormais trop frais pour que je puisse rester là sans frissonner. La maison est tellement silencieuse quand tu n’es pas là… Je regarde notre grand lit et je souris : cette nuit est la dernière que je vais passer seule. Je me glisse sous les draps, ils sont froids. Je ferme les yeux et pense à toi, à tes caresses sur ma peau dorée par le soleil, à ta façon de me regarder avant que nous nous endormions peu après l’amour. A toutes ses choses qui font mon bonheur de chaque jour. Demain tu reviens, mon bonheur au bout des doigts. Je m’endors, le sommeil vient lentement ces jours-ci. Je crois que c’est parce que la naissance de notre enfant approche. Enfin le sommeil m’enveloppe et, peu à peu, tout ce qui m’entoure disparaît dans la brume. Mon amour pour toi est si fort qu’il me semble entendre les battements de ton cœur dans le lointain. Ma respiration s’apaise, elle se fait douce et régulière. Je me sens glisser dans les limbes de la nuit ; les rêves m’emportent.


Le soleil réchauffe notre chambre à travers les rideaux blancs qui ondulent dans la légère brise qui entre par la fenêtre ouverte. Je garde les yeux fermés encore un moment et les rayons de l’astre solaire viennent chatouiller mon visage. Je m’étire entre les draps avant de jeter un coup d’œil à la fenêtre. Il fait un temps superbe pour ton retour et le soleil a déjà commencé sa course vers le sommet de l’immensité bleue du ciel. Je me lave et enfile une robe en lin blanc. Tu rentres aujourd’hui et je ne veux pas manquer ton arrivée, même si je sais qu’elle ne se fera qu’à la mi-journée. Je sors dans le jardin et laisse la chaleur caresser ma peau. C’est doux.
Le port est empli de monde : les gens se bousculent, discutent, rient, crient. J’aime cette animation, tout comme toi. Te souviens-tu de la façon dont nous nous asseyions un peu à l’écart, blottis l’un contre l’autre, pour regarder ce joyeux tableau ? Je t’aime et tu me reviens, aujourd’hui. Les voiles des navires se découpent sur l’horizon et je sais que tu es sur l’un d’eux. Ils accosteront sûrement dans quelques heures. Je suis si impatiente de revoir ton visage, de te toucher… Mais j’attendrai, ici, à quai, jusqu’à ce que tu poses pied à terre. Les navires se rapprochent, leurs voiles sont gonflées par le vent. Il y a trois navires. Je me demande sur lequel tu es. Tout ce qui m’importe, et ce depuis que tu es parti, c’est de te retrouver, sain et sauf. Je me place sur le quai, tout au bout, juste à l’endroit précis que tu n’aimes pas. Celui où le vent fait battre mes cheveux autour de mon visage. Si je fais un pas, je tombe à l’eau. Le vent marin me fouette le visage et fait voler mes jupons autour de mes jambes. Mon ventre arrondi est tourné vers la mer, vers l’horizon, vers toi. Tu es de retour, ça me semble presque irréel. Tu m’as tellement manqué. Je retiens mes cheveux d’une main pour pouvoir observer la lente progression du bateau qui te ramène vers moi. J’espère que ce sont bel et bien ceux que je regarde, que tu n’as pas été retenu là-bas.
Les bateaux se rapprochent de la côte à un rythme régulier et paisible. Leurs grandes voiles blanches sont éblouissantes et rien n’est plus beau que de les voir se gonfler un peu plus à chaque souffle de la houle. Dans le ciel, le soleil continue sa course. Les mouettes s’entrecroisent, ballet d’oiseaux, mélange d’ailes. J’adore regarder ce spectacle aérien. Elles se laissent porter par les vents et les courants d’air. Elles sont si sereines, si belles, si élégantes. Je ne veux pas quitter le port, j’aurais peur de ne pas te voir accoster. Je balaye l’horizon des yeux et laisse mes cheveux s’imprégner de l’odeur de la mer. Cette odeur si particulière nous plait tant. Tu sais, cette odeur de sel iodé que nous respirions ensemble, assis sur le sable des dunes. Je respire profondément et ferme les yeux. Je te revois, de l’eau jusqu’aux genoux, jouant avec ton neveu, le vent marin ébouriffant vos cheveux courts.

Le soleil brille, haut dans le ciel, et réchauffe ma peau. Je m’éloigne un peu du quai regardant toujours les bateaux. Je sais que tu fais partie de l’équipage de l’un d’eux. L’attente est si longue où est-ce juste une impression ? Dans mon dos, les gens parlent fort, tous ont le même sujet de conversation : les navires qui reviennent. Je me concentre sur les mots, tous ces gens sont, comme moi, dans l’attente de retrouver un être qui leur est cher. Je me retourne et regarde le monde qui m’entoure. Dans la foule, je reconnais quelques uns de nos amis, ils ont le sourire aux lèvres et attendent. L’animation ne fait que s’amplifier au fil des heures. Je reporte mon attention sur les navires un court instant. Une douleur vive me scie le ventre et un étrange pressentiment m’envahi. Je ne suis plus tout à fait sûre que tu sois sur l’un de ces bateaux. La douleur s’amplifie encore et moi je m’éloigne du quai, de la foule, du port. J’ai l’impression que quelque chose cloche mais je ne parviens pas à savoir ce que c’est.
J’ai l’impression que tout tourne, je ne distingue plus que des silhouettes floues qui s’agitent autour de moi. Que ce passe-t-il ? Je pose une main sur mon ventre douloureux et j’ai l’impression que je tombe… Je croise un regard bleu que je reconnais vaguement : Fred, le médecin et puis plus rien. Seule la douleur reste présente, il n’y a plus que ça qui me semble réel, comme si tout s’était évaporé. Je n’entends plus les voix ni les rires des gens du port. Je n’entends plus le cri aigu des mouettes, ni le bruit du ressac. J’ai mal. Peu à peu, la douleur s’estompe mais elle revient à intervalles réguliers, chaque fois un peu plus forte. Je comprends ce qu’elle signifie. Je regarde ce qui m’entoure, je suis couchée dans un lit d’hôpital, au dispensaire. Fred et deux infirmières m’encadrent. Fred m’explique que notre enfant est sur le point de naître. Je m’inquiète, je ne veux pas rater ton arrivée mais l’accouchement risque d’être long…

Je me réveille, le soleil est presque couché maintenant. Notre fils dort dans un berceau à côté de mon lit. Il est magnifique. Je me redresse et m’appuie au bord du lit pour me lever. Fred a dû appeler ma sœur parce qu’elle est assise près du lit. Lillian se lève et me soutient par le bras. Je suis épuisée et son soutien m’est cher. Je m’appuie sur elle et je m’avance à la fenêtre. Je regarde en direction du port. La vue est superbe, le soleil se couche sur la mer et colore le ciel de rouge. Dans le port, les gens fêtent les retrouvailles des familles. Je cherche ton visage parmi les marins mais je n’arrive pas à te distinguer des autres dans la foule. Où es-tu mon amour ? Es-tu avec ses hommes ou me cherches-tu à la maison ?
Fred entre dans la chambre, il est suivi par Soline, son épouse, et par un homme que je reconnais immédiatement : toi mon amour. Je me retourne et te regarde. Je sens mon cœur faire un bon dans ma poitrine et j’avance d’un pas, je titube. Tu me rattrapes et me sers contre toi. Ton parfum envahit la petite pièce et je me sens merveilleusement bien. Je retrouve ma joie de vivre. Rien de tel que de te revoir, de te toucher, de te sentir. Je t’aime. Tu t’assieds sur le lit à mon côté et tu regarde notre bébé. Il dort ce petit ange. Il a mes yeux, grands et bleus ainsi que la forme de ton visage. Il te ressemble beaucoup à vrai dire. Tu es rentré, enfin. Notre séparation a été si longue et j’ai tant de choses à te raconter, je suis sûre que le temps va nous manquer mais ça m’est égal. Tu es à nouveau près de moi et tout ce qui m’importe à présent, c’est le bébé, toi et moi. Notre famille, aussi petite soit elle, est désormais mon unique intérêt.
Fred et Soline quittèrent la pièce, notre médecin sait plus que quiconque combien ces retrouvailles sont essentielles. Surtout pour nous m’a-t-il confié, à cause du bébé. Il veut s’assurer que tout aille bien avant de me laisser rentrer chez nous, j’espère que tu le comprends. Tu es enfin revenu, je caresse ta main du bout des doigts, suivant la marque d’une entaille encore un peu rouge. Tu repousses ma main, je te regarde mais je ne comprends pas ce que tu as. Je me penche sur le lit du bébé et le regarde dormir. Il est si beau, autant que toi mais tu as l’air absent, comme si ce moment magique n’avait pour toi pas la moindre importance. Que t’est-il arrivé là-bas ? Je ne sais même pas où tu étais exactement et tu ne me dis rien, tu ne me regardes même pas.

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