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Misfits 28

Oh lala alors là je craque ahah !
Elle est magnifique cette chienne
dommage que tu ne puisse plus la voir :/ au moins elle est mieux là-bas à ce que tu dis

♥

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Après la saisie record de 527 chiens en Outaouais, le ministère de l'Agriculture tente maintenant de voir ce qui peut être fait pour éviter ces situations malheureuses à l'avenir.

Québec serait d'ailleurs en train de développer un projet de règlement sur la sécurité des animaux de compagnie.

«Comment peut-on s'occuper correctement de 527 chiens? C'est ridicule, c'est aberrant!» s'exclame Jacinthe Bouchard, spécialiste en comportement animal.

D'après elle, un meilleur encadrement est essentiel. «Au Québec, il y a peu ou pas de législation en matière d'élevage des animaux. C'est pour ça qu'on retrouve souvent ce type d'usine près de l'Ontario», a-t-elle dit, en entrevue à LCN dimanche. Quand l'Ontario a décidé de légiférer sérieusement les pratiques entourant l'élevage d'animaux de compagnie, beaucoup d'éleveurs auraient quitté cette province pour venir s'installer tout près des frontières, au Québec, où ils ne sont pas soumis à des règles strictes.

Dans la Belle Province, l'animal qui dispose de nourriture et de suffisamment d'espace pour se tourner n'est pas maltraité, explique la spécialiste, ce qui rend possible l'existence d'«usines à chiots».

Le Québec gagnerait plutôt à s'inspirer de la loi ontarienne, assez sévère pour exclure ce type d'installation. Chez nos voisins de l'ouest, les propriétaires n'ont droit qu'à un nombre limité de chiens. S'ils désirent en faire l'élevage, ils doivent aussi se procurer un permis spécial.

Éviter d'encourager les usines

La vente de chiens est un marché «extrêmement lucratif», estime Jacinthe Bouchard, qui évalue que la compagnie Paws R Us - visée par la saisie de samedi - a pu vendre 4000 chiots à fort prix.

Un acheteur qui se retrouve dans une usine à chiots ne doit pas encourager ce système. «Il doit s'en aller parce qu'il y a beaucoup de gens qui se disent qu'ils vont sauver la vie d'un animal, qu'il fait tellement pitié, sauf que ça fait tourner la roue et c'est ça, le problème», croit Mme Bouchard.

«Il n'y a pas un chien qui sort de là en santé, ni physiquement ni mentalement», ajoute la spécialiste.

L'amie des animaux invite également à la méfiance devant l'étiquette «élevage familial». Il s'agit souvent d'un stratagème: de gros éleveurs recrutent des familles autour et leur confient une portée, le temps de vendre les chiots, ce qui donne une fausse impression à l'acheteur.

«On doit s'assurer que les parents [du chiot] sont présents. Il faut pouvoir évaluer les parents et visiter l'endroit où sont élevés les chiens», conseille Mme Bouchard.

Elle note aussi que l'élevage saisi hier comportait plusieurs races de chiens très rares. Selon elle, ces animaux proviennent du marché noir. «La Russie et l'Europe de l'Est fournissent des chiens de race de piètre qualité», déclare-t-elle.

527 orphelins

Le MAPAQ ne sait toujours pas ce qu'il adviendra des animaux saisis à Paws R Us. Le ministère demande l'aide de la population pour fournir jouets et couvertures. En attendant la suite, les animaux ont été confiés à ANIMA-Québec, jusqu'à ce qu'un juge décide s'ils seront rendus au propriétaire ou mis en adoption.

Des accusations pourraient également être déposées. La compagnie Paws R Us, qui exploitait le chenil, avait déjà reçu des amendes pour diverses infractions.

Cette saisie d'animaux de compagnie est la plus importante de l'histoire du Canada.

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Non, Holly Mai n’était pas quelqu’un que l’on pouvait qualifier de riche ; La rouquine avait quelques économies point à la ligne, seulement elle n’avait jamais eue l’intention de touché à la petite somme qui dormais depuis des lustres dans son compte en banque. Certes, elle s’était toujours dit qu’un de ces quatre, une maison ferait son affaire, seulement s’occuper seul d’un château s’avérerait une tâche ardue…mais maintenant qu’elle avait Leslee, l’idée était plus tentante, son petit appartement commençait à réellement être encombré… devait-elle sincèrement proposer tout ce beau magot à son petit copain ? Visiblement il était trop tard pour renoncer, et puis de toute évidence, elle le retrouverait rapidement ce pognon, elle pourrait ensuite s’installer convenablement avec sa petite rousse…qui sais, peut-être même que Jay songerait sérieusement à revenir avec elle, et ce malgré la petite fillette qui prenait visiblement trop de place.
Why not ? Conclue donc Holly, certaine de sa décision, bien qu’elle fût prise rapidement. Il était vrai qu’elle n’avait pas pris la peine de réfléchir sérieusement, mais Westley doutait bien qu’elle ne le regretterait pas, son interlocuteur, bien que quelque peu cachotier côté amour, était un excellent patron et puis peut-être même qu’il lui offrirait un post plus alléchant que simple barmaid, boulot qu’elle appréciait bien malgré tout…Comme c’était beau de pouvoir rêver…
Puis, un sourire s’anima sur ses lèvres quelque peu gercées ; Jayden était visiblement aux anges avec cette proposition, tellement qu’il l’implora de lui sauter au cou, offre que refusa de la main la jolie rouquine un tantinet gênée. Elle fut toutefois contente de le voir aussi énergique du coup, dire qu’il était honteux de colère quelques secondes auparavant, tout cela paraissait si lointain maintenant… Par contre la deuxième offrande se value plus intéressante ; un baiser ne serait certainement pas de refus, évidemment elle se méfiait toujours de lui, bien des choses n’avaient pas encore été mises au claire, mais le voir là tout heureux la rendait elle aussi en retour aussi joyeuse. La rouquine fronça donc les sourcils, manie qu’elle avait depuis sa plus tendre enfance, avant de s’approcher un peu plus de son amant. Sans réellement porter attention, Westley humecta ses lèvres avant d’aller les plaquer contres celles de son interlocuteur, brisant de ce fait la conversation qui suivait son court.
Les yeux clos, Holly retira son doux visage blême, rouvrant finalement ses paupières une fois bien certaine d’être hors de la portée du brunet. Il n’y avait pas de doute, Holly Mai aimait toujours aussi passionnément l’homme qui se trouvait face à elle, elle regrettait simplement leur petit accrochage et le retour de la femme prodigue ( bien qu’Amy ne fût pas quelqu’un de totalement névrosée….non, Holly irait même jusqu’à dire que leur relation avait bien évoluée, toutes les deux réussissait à faire comme si de rien n’était, entretenant une belle amitié même… ). Il est vrai que Jayden avait mal agit, simplement Holly s’estimait tout aussi pire ; Jay ne connaissait pas le moindre détail de sa vie passé…que ferait-elle si son ex se pointait du jour au lendemain sur les vagues terre de Skyline ? Westley chassa ses horribles pensées de sa tête puis s’accouda contre l’homme qu’elle venait de rendre indéfiniment heureux.

♣ Idées de célébrités :

https://www.youtube.com/watch?v=S1upx6huUTU&NR=1

Comment définir cet instant en particulier ? Comment donner ne serait-ce qu’un seul mot pour décrire ce que je ressentais en cet instant ? C’était impossible.

Je ressentais des émotions que je ne pensais plus jamais ressentir après des événements terribles dans mon passé, notamment les pertes que j’avais pu subir. Me pensant bloquée derrière une sorte de carapace inconsciente, ma conscience ne parvenait plus à faire une seule déclaration d’amour, même si elle pouvait être extrêmement sincère. J’avais simplement peur de perdre une autre personne que j’aimais, dans des circonstances probablement encore plus terribles que le pire, que j’avais pu subir auparavant. Il s’agissait d’une peur, que je comprenais, mais elle m’énervait également au fond de moi-même. Je n’avais envie que de la voir disparaître, partir en fumée et enfin me laisser en paix, mais elle n’allait jamais pouvoir partir tant que je ne dévoilais pas ce que je ressentais.

À présent, voilà chose faite ! J’avais tout dit, après tant de temps passés à contourner mes paroles, bercé par une peur sans intérêt. Enfin, j’avais pu avouer à Rachel ce que je ressentais, après tant de temps à passer toutes ces bonnes choses sous silence. Maintenant, je me sentais largement mieux, libéré de quelque chose que j’avais toujours eu envie de dire, et qui n’était jamais sorti, jusqu’à aujourd’hui.

En observant sa peur, j’adoptais un réflexe inconscient, mais qui au final me rassurait également. J’avais en effet attrapé la main de Rachel, qui restait posée sur le lit, comme si j’avais toujours espéré faire cela, tout au fond de moi. Le discours que j’avais pu adopter par la suite, eut pour effet de provoquer des larmes sur le visage de Rachel, mais elle n’avait pas l’air triste. La déclaration qu’elle avait pu entendre, montrait ce que je ressentais au plus profond de moi. Il s’agissait de choses, que je n’arrivais à dévoiler qu’avec beaucoup de mal, mais j’y étais parvenu. Mes sentiments étaient connus, pour une fois, et ceux-ci le méritaient réellement, rien que pour Rachel. Elle était devenue plus qu’importante pour moi, et elle était en droit de le savoir.

Je n’osais rien faire, car j’attendais une réaction de sa part. Je ne voulais rien brusquer.

Au final, une réaction sortit, plus rapidement que ce que je pensais. Ce fut bref, mais cela voulait dire ce que cela voulait dire. Il s’agissait d’un baiser, quelque chose que je ne pensais plus recevoir de qui que ce soit. Pourtant, je l’avais reçu de sa part. Rachel m’avait redonné l’espoir, et l’envie de ne plus pleurer pour signifier ma tristesse, mais pour bien montrer que j’étais heureux, car j’étais effectivement heureux. J’aimais ressentir ce changement en moi, car je me sentais meilleur. J’étais bien, dans un état de bien-être.

Par la suite, je me trouvais dans un état que je ne comprenais qu‘à peine. J‘étais heureux, la vie était belle, mais j‘étais muet, que d‘originalité.

Ce qui me sortit de mon silence fut un bruit de téléphone qui sonnait. C‘était le mien. Mon réflexe ne fut pas de répondre, mais au contraire de raccrocher, et même d‘éteindre définitivement l‘appareil. Je ne voulais plus d‘interruption.

- Au diable les téléphones. Peu importe qui c’était, il attendra un peu. Ce n‘est rien comparé à ce que je ressens. C‘est rare de m‘entendre dire cela, mais je suis heureux.

*purée je l’ai dit !*

Pour qui est ce strip tease torride de Kim Basinger dans 9 semaines 1/2 ?

Spoiler:

un rp fondé sur un grand n'importe quoi ^^

→

https://www.youtube.com/watch?v=yZyWKtNoNE4&feature=mfu_in_order&list=UL

http://www.heberger-image.fr/data/images/35153_3.png

petit minet de vampire.

10 … 9 … 8 …

Le décompte crépitait alors que nous montions doucement vers le centre de l’Arène. Les deux personnes qui m’accompagnaient me regardaient déjà en chien de faïence. J’avais alors vite intérêt à m’éloigner de ce piège infernale où plusieurs personnes allaient payer cher les teseraes ( ? ) qu’ils avaient pris pour faire survivre leur famille. Cependant, j’étais comme eux. Condamnée à mourir en essayant de sauver mon peuple et ma famille. Du moins, c’est ce que je voyais de mon futur dans cette arène.
Je n’entendais plus le compte à rebours. Il avait été remplacé par les battements de mon cœur qui résonnaient encore et encore dans mes oreilles jusqu’à m’assourdir. La capsule n’en finissait pas de monter. Je n’en pouvais plus, je sentais la peur paralyser mes jambes bien que je savais que tout se trouvait dans le moral. J’ai alors visualisé une scène où le sang était roi. J’ai serré les poings et durcit mon regard. Tout allait commencer et aujourd’hui, je devais devenir une bête sauvage pour m’en sortir.
J’ai inspiré un grand coup, serrant les dents. Il fallait se montrer déterminée et ne pas se leurrer. Sans aucune arme, je ne pourrais jamais m’en sortir vivante. Comme chaque année, je supposais qu’il y avait un arc dans la corne d’abondance et il fallait que j’y arrive entière pour pouvoir me défendre.

Le moment fatidique est enfin arrivé. La capsule est arrivée au bout de son voyage et s’ouvrit pour nous laisser découvrir l’endroit le plus convoité lors des commencements. J’ai senti mon souffle se bloquer dans ma poitrine, comment j’allais faire pour pouvoir attraper un arc ? Seul mon courage serait ma force mais aussi ma détermination. J’ai observé le lieu bien attentivement. Tout était prêt, à nous de commencer. J’ai adressé un signe de tête à Alexiane qui se trouvait en face de moi, espérant qu’elle ai vu mon signe d’encouragement. Nous avions mangé ensemble autrefois. Elle était plutôt sympathique, je ne voulais donc pas la voir mourir de sitôt.
Je n’eus bientôt plus le temps de réfléchir à rien. Le gong à retenti et tel le cheval que je représentais, je me suis élancée à une vitesse folle. C’était déjà le carnage tout autour. Je ne faisais pas attention à ce que je voyais, de peur de régurgiter la faible nourriture que j’avais avalé. Les arcs étaient juste devant moi, j’ai accéléré ma course folle bien que mes cheveux pourtant attachés venaient se mettre devant mes yeux, me rendant aveugle. De ce fait, j’ai percuté une personne. Nous sommes tombés à terre ensemble et mon souffle disparu entièrement. Le choc était dur à encaisser sur la terre dure. J’essayais de respirer mais rien ne voulut entrer dans ma bouche. Je suffoquais alors que le molosse qui m’était tombé dessus était déjà en train de sortir un couteau qu’il venait de ramasser. J’ai cherché le sol à la recherche d’un quelconque objet capable de sauver ma peau. Une pierre m’a glissé sous les doigts et, en y mettant toute ma force, je l’ai cogné contre la tempe de mon agresseur qui s’est affalé sur mon corps déjà bien meurtri. Je l’ai repoussé, soufflant enfin un air qui m’était du avant de me relever avec une petite difficulté. Ma cheville devait s’être tordue lors de la chute. J’ai pensé à récupérer le couteau de mon attaquant à présent assommé avant de reprendre ma course vers mon but premier.

J’y étais presque, il ne me suffisait qu’à tendre la main. Mais je me suis faite arrêtée une nouvelle fois lorsque qu’une jeune fille aux cheveux d’ébène se jeta sur moi avec un rire menaçant que j’avais déjà entendu quelque part. Puis je me suis rappelée de ma confrontation avec elle lorsque je m’entraînais avec Skyler. Elle me tenait sous elle, son poignard m’écorchant petit à petit la gorge.

Comme on se retrouve, je t’avais prévenu que je serais une gagnante !

Je l’ai regardé, haineuse. Elle avait posé sa main sur ma bouche m’empêchant toute réplique. Elle était beaucoup plus lourde que moi et je la sentais peser sur ma cage thoracique se qui me fit une nouvelle fois suffoquer. Elle me bouchait toute les voies respiratoires et je me savais déjà vaincue. Ma tête commençait à tourner et mon regard à se voiler. Sa lame s’enfonçait de plus en plus. Je sentais le liquide chaud couler le long de mon cou et venir se mêler à la blondeur de mes cheveux.

Tu vas mourir comme ta sœur avant toi. Vous n’êtes que des débutants par rapport à nous !

Je la voyais déjà me transformer en jouet, comme un chat avec une souris. Soudain, j’ai senti dans ma main le petit couteau que je venais de voler. Je l’ai serré et l’ai jeté en plein dans les côtes de mon assaillantes qui a poussé un cri guttural. Surprise, elle m’a relâché et d’un coup de rein puisé au fond de mes réserves d’énergie, j’ai réussi à la faire tomber. S’en ai alors suivi un corps à corps où l’on ne pouvait distinguer qui était qui. Je la mordais, la griffait, faisait tout pour remporter ce combat qui finirait par la défaite d’une des deux. Le sol autour de nous était poisseux de sang. Je sentis sa lame me griffer le bras alors que je lui assenais un deuxième coup fatal au niveau du cou. Elle s’effondra et m’assena une coupure superficielle vers le mollet. Je l’ai vu tomber au sol comme au ralenti, essoufflé et le corps taché de son sang ou du mien. Elle m’a regardé, voyant déjà qu’elle n’allait pas survivre. J’avais eu droit à un coup de chance et je n’allais sûrement pas le laisser passer.

Ça, c’est pour ma sœur !

Et j’ai planté son propre poignard droit dans son cœur. Je l’ai regardé se contorsionner dans divers positions avant qu’un dernier spasme ne l’emporte. J’ai esquissé un sourire triomphant et me suis relevée avec difficulté. En regardant autour de moi, le carnage qui s’offrit à mes yeux me fit grimacer. Heureusement, dans les corps tués n’apparaissaient aucunes personnes de mas connaissance. J’ai soupiré et ai attrapé l’arc avant de filer clopin-clopant vers une fontaine d’eau potable que je ne pouvais malheureusement pas boire. Arrivée à cet édifice, je me suis écroulée au sol, impossible de continuer jusqu’au couvert de la forêt.

existance

Tout ce que remarqua la rouquine en ouvrant lentement les yeux fut ; 12:00 marqué de rouge, clignotant sur son réveille-matin qui n’avait visiblement pas sonnée deux heures auparavant. QUOI ?! S’écria alors la belle rousse tout en poussant d’un bon les couvertes qui l’ensevelissaient chaudement. Mais merde ! S’exprima à nouveau la récente propriétaire du Devil’s Tail, nouvellement reconstruit. Holly s’empressa donc de se bouger, mettre les deux jambes d’un seul et unique coup au sol, se gelant les orteils contre le plancher froid de sa chambre à coucher plongée dans la pénombre. Leslee… s’interrogea mentalement la jeune mère tout en ouvrant rapidement sa porte préalablement fermé pour lui procurer un tantinet peu d’intimité, seulement aucun son ne provenait du reste de l’appartement… Soucieuse, la rouquine se laissa choir sur son matelas bien dur pour finalement enfiler une paire de bas qu’elle trouva sur sa commode principale. Lee ? S’exclama la jeune femme tout en s’approchant de la salle à manger pour y jeter un coup d’œil circulaire ; pas de mini rousse… Elle rebroussa donc chemin puis entra dans la petite chambre teinté de rose bonbon. C’était le calme plat, pas même un son ne s’échappait du logement de la nouvelle gérante du bar. Mais qu’est ce… Holly fronça les sourcils ; où était-elle passée encore ? Puis un sentiment de panique s’envouta en elle, avait-elle réussit à ouvrir la porte de l’entrée ? Si c’était le cas, peut-être était-elle en danger ? Complètement paranoïaque, Mai s’élança, pour ne pas dire jeta contre la porte de bois qui lui servait d’seuil ; le loquet était toujours présent, aucune marque d’infraction ne lui sautait aux yeux… pourtant Leslee manquait toujours à l’appel et cela agaçait franchement la rouquine encore endormi, mais nerveuse… Seulement enfin quelque chose lui sauta en plein visage ; une feuille replier sur elle-même apparaissait sur le comptoir lunch de la salle à manger. Quelque peu décontractée Hol s’y approcha, l’agrippa et en lu rapidement le contenu ; Reposez-vous, Leslee est à la maison, signé Mme Connely. Holly soupira ; Putain, tout ce qu’elle veut c’est mon argent, ouais ! Simplement elle fut contente de ne pas avoir à aller la supplier de la prendre sous son aile alors qu’elle était visiblement en retard pour le boulot. Retard… merde ! Songea la rouquine qui oubliait carrément qu’elle avait déjà pratiquement deux heures de retard.
Telle une athlète, Westley accouru à sa chambre puis s’empara d’un jean qui trainait sur le coin de son lit, l’enfila à toute vitesse, frôlant de près une chute suite à un manque d’équilibre. Elle fit ensuite de même avec un t-shirt blanc qui abritait le rebord de sa fenêtre depuis plusieurs jours, mais qui sentait toujours frais ; depuis l’arrivée de Leslee, le ménage en avait pris un coup, seulement elle se félicitait de ne pas être devenue aussi bordélique que son idiot de petit ami qu’elle s’apprêtait à téléphoner. Nerveusement elle empoigna son téléphone cellulaire, composa le numéro du brunet puis actionna la cafetière alors que les sonneries résonnaient dans son oreille droite. Jayden, ouais excuses moi, la voisine n’a pas cru bon de me réveiller…ouais ouais j’arrive ! S’expliqua alors la femme tout en replissant son bug du liquide chaud qui venait de couler dans le bocal de vitre. Enfin elle raccrocha son appareil puis se dirigea vers le salon où elle fouilla le canapé afin de retrouver ses clés, objets drôlement amusant pour la mini-rousse qui avait un plaisir fou à les lui cacher. Une fois les pièces de métal en main, la rouquine se projeta à la porte pour ensuite refermer aussi rapidement qu’elle avait ouvert.

Non, non nonnnn… Se répétait alors la jeune femme tout en courant vers l’arrêt de bus qui arrivait au loin, heureusement Holly eut le souffle et le temps de s’y rendre avant qu’elle ne reparte aussitôt. Soulagée la rousse s’appropria une place, puis soupira énergétiquement. Sa journée avait mal commencée… à quoi ressemblerait sa soirée ? Franchement elle se le demandait, seulement quelqu’un vint la tirer de ses pensées ; heuu, oui va s’y. Dit-elle machinalement tout en retirant son sac à main de sur le seul siège libre de tout l’autobus. Ce n’est que par la suite, une fois la jeune femme assise à ses côtés qu’une cloche résonna enfin; Holly connaissait ce visage.

La dévisageant sans gêne, Holly Mai fronça les sourcils. Bingo ; elle savait pourquoi se visage lui était familier, devait-elle l’aborder ou simplement laisser passer ? Seulement elle eut l’envie soudaine de se défouler un peu, il y a avait longtemps qu’elle n’avait pas eu la chance de se laisser aller un peu, avec Lee s’était impossible. C’est toi qu’j’ai vu avec ce Jared au show de «The flames», pas vrai ? S’étonna alors la rousse tout en tournant délicatement sa tête en direction de la brunette, attendant inévitablement une réponse positive de sa part; elle était certaine de reconnaître ce visage, elle était si jeune et lui si… Holly ne savait comment décrire Red, il était tellement egocentrique et… blasé.

Dissertation : Samuel Langster est-il un homme dépressif ou bien sur une voie de rédemption. Vous avez quatre heures.

Pour un devoir comme celui-ci, il faudrait séparer le plan directeur en deux parties.

La première parlerait de celui que j’étais avant, en étant dominé par un passé terrible, des morts par centaines, et des larmes, de terribles larmes. Ces épreuves ne me faisaient plus sourire, car je ne pensais qu’au combat, à l’aide, et non à moi. Le bonheur ne signifiait plus rien pour mes larmes, qui ne se dessinaient plus comme une banane, mais comme une poutre lisse de négativité. Mes yeux étaient tristes, bien qu’ils ne versaient des larmes qu’en cachette.

Cette partie de moi-même s’appelait : la dépression…

La seconde parlerait d’une toute autre chose, bien meilleure que n’importe quel sentiment. J’étais heureux, amoureux, et non effrayé par un quelconque bonheur, car il me percutait de plein fouet. Mes sentiments étaient positifs, sincères, et c’était grâce à Rachel. Ce coup de foudre, que j’avais eu pour elle, avait transformé ma vie, pour faire de moi un homme largement meilleur, avec un cœur qui battait en rythme pour lui dire : « Je t’aime ». J’aimais Rachel. Je l’aimais réellement et il était impossible pour moi de la quitter.


Dissertation n°2 : Quelle partie de Samuel est la meilleure âme de l’espèce humaine ?

Il n’y avait pas besoin de s’étendre pendant longtemps, car la réponse était évidente. Je préférais largement la deuxième.


Dissertation n°3 : Samuel Langster pourra-il vivre son amour sans obstacle ?

Malheureusement, je n’avais pas de réponse valable à cette question, tout bêtement parce que je ne le savais pas. Beaucoup d’obstacles étaient présents dans ma vie, mais ils ne m’avaient jamais dérangé comme ils pouvaient me déranger quand j’étais avec elle. Je maudissais toute négativité car je voulais sourire. Je ne voulais pas partir car j’étais avec elle. Je ne voulais surtout pas la voir pleurer, car je le ferais aussi. Ces larmes pouvaient me briser le cœur, parce que je souhaitais la voir heureuse, sans souffrance, même si je savais que je ne pouvais pas lutter contre la conscience humaine, mais je trouvais ceci normal de vouloir son bonheur. Rachel m’avait rendu mon bonheur, et je ne voulais plus le quitter, alors je voulais en faire de même, rien que pour elle, simplement parce qu’elle le méritait sincèrement.

Pour moi tout était clair : Rachel méritait le bonheur, et j’allais lui donner, le plus possible, parce que je l’aimais.

Fin des dissertations, vous pouvez rendre les copies au professeur passant dans les rangs, et n‘ajoutez plus rien sur vos feuilles, car c‘est de la triche !

…ouf je peux arrêter mon délire et revenir dans un récit logique.


La fatigue, qui dominait mes yeux mais aussi ma tête, demeurait puissante, largement trop présente, alors que je ne souhaitais pas dormir. Mon seul souhait, en cet instant, était de continuer à vivre ce moment magique, juste avec elle.

Je pouvais très bien subir une succession impossible de nuits blanches, que je resterais quand même souriant, parce que j’étais avec elle. Une tonne de promesses naissait dans ma tête, pour définir tout ce que je devais faire pour rester avec elle. Je devais tout faire pour ne pas laisser, car il était hors de question que je parte plus d’une semaine. Une semaine sans elle ne serait qu’une horreur pour moi, quelque chose que je ne supporterai jamais, simplement parce qu’elle était devenue importante à mes yeux. Encore une fois, rien que pour le répéter : je l’aimais. Rachel était mon essentiel, et je ne voulais plus la laisser. Il était hors de question que je m’en aille.

Jamais je ne pourrais le supporter.

- Je frapperai à ta porte, encore plus vite que ce que tu crois, et tu me verras. Moi, quand j’observerai ton sourire, je pourrais revivre, à chaque fois. C’est un immense cadeau que je ne pensais même plus avoir, mais je le possède, uniquement grâce à toi. Jamais je ne partirai plus d‘une semaine…jamais…

Pendant deux secondes, mes yeux avaient voulu se fermer, mais je venais de les rouvrir, pour éviter de m’endormir, car je n’avais pas envie de quitter la vision d’un visage tel que le sien. Rachel était la plus belle, rien que pour moi, et il était hors de question d’oublier quelqu’un comme elle. Je voulais garder ce visage dans mon esprit, car son sourire suffisait à me faire revivre. Il suffisait que je plonge dans son regard, pour y découvrir une âme fabuleuse, celle dont j’étais tombé amoureux dès le départ. Rachel était mon coup de foudre, une âme sœur que je ne pensais jamais pouvoir trouver, mais elle était là.

La seule vision du visage de Rachel me rendait heureux, simplement parce qu’elle était angélique. J’étais meilleur, plus expressif, et surtout en absence de tristesse. Aucune larme de tristesse ne tombait encore, même si elles avaient envie de le faire, simplement parce que je ne voulais pas la quitter. Je ne voulais pas partir et la laisser, alors qu’elle m’avait fait le plus beau des cadeaux : une renaissance ! Personne ne m‘avait offert quelque chose d‘aussi fort qu‘elle.

- Rachel, je t’aime sincèrement, encore plus que le plus grand superlatif du monde, et je suis certain d’une chose. Jamais je ne t’abandonnerai, car jamais je ne le pourrai. Tu es trop importante.

La fatigue montait encore dans mes yeux, mais je parvenais à les conserver ouverts, bien que ceci était difficile. J’étais épuisé…

Ma tête contre la sienne, une boule immense déchirant ma gorge. J’avais envie de pleurer, mais je me retenais. Au final aucune larme ne coulait, et c’était tant mieux. Ce moment me rendait heureux, et je ne voyais pas pourquoi je verserais des larmes pour prouver une souffrance, alors qu’il n’y en avait aucune. Au contraire, j’étais heureux d’être avec elle, alors pourquoi pleurer ? Pourquoi verser des larmes ? Pourquoi montrer une souffrance ? Ceci n’avait aucun intérêt, aucun !

Fresh Ocean

Rien de mieux qu’une bonne journée magasinage pour se changer les idées lors d’une journée pluvieuse…hm ouais, n’importe qui sauf le couple Holly-Jayden vous aurais répond un affaire dans ce genre ; pour être franche, Holly n’appréciait pas tellement la vue de toutes ces boutiques et encore moins de toutes ces personnes, se bousculant pour obtenir quelque chose. En fait l’unique raison qui la poussait à pénétrer ce genre d’endroit était plus souvent qu’autrement, les petits cafés et bistrots qu’ils renfermaient. Oui, n’importe qui connaissant moyennement Holly pouvait vous certifier qu’elle appréciait réellement ce genre de boutique qu’elle côtoyait régulièrement, pour ne pas dire quotidiennement. Simplement le café de chez Joes n’était pas le seul but de sa visite ; Leslee, mini-rousse pour les intimes commençait sérieusement à manquer de fringues, ce qui rendait perplexe la jeune mère adoptive ; que penserait les gens de la garderie en voyant qu’elle porterait les mêmes pantalons et blousons deux jours sur cinq ? Franchement Holly Mai préférait tout de suite passer à l’action et dépenser pour soulager sa mauvaise conscience. Où était Lee alors ? Eh bien justement à la garderie, c’était son premier jours et franchement cela affectait beaucoup la jeune femme ; certes ce n’était pas sa fille naturel, mais leur relation s’était amplifié depuis les quelques mois qui suivirent l’accident, tout comme c’était le cas avec Jayden, qui l’accompagnait assidûment.

Ils étaient donc tous les deux-là, à regarder sans réel conviction les vêtements pour enfant, parlant de tout et de rien comme à leur habitude alors qu’un couple s’approchait d’eux. Sur le coup Holly fut surprise qu’un aussi classe duo s’avançe en leur direction ; la jeune femme blonde semblait si parfaite, sans parler de son mari qui semblait sortir tout droit d’une tour à bureau, seulement la rouquine compris rapidement qu’il s’agissait de membre de la famille de son copain, Jay.

Ce n’est que plusieurs minutes ensuite que l’homme quitta la ravissante blonde pour se diriger vers l’épicerie, la laissant en leur compagnie. Holly parla donc un peu plus en profondeur avec la jeune femme qui se dirigea ensuite vers le rayon pour dames, à la recherche de robes de soirée en vue de la petite fête d’halloween qu’ils organisaient dans leur prestigieux hôtel. Toujours parlant avec cette dernière et Jayden, Holly s’aventura un peu plus loin, continuant de farfouiller pour les vêtements prochains de Lee lorsqu’on la heurta doucement. Westley se retourna d’un trait, les sourcils froncés par habitude puis s’exclama d’un ton lasse ; hey oh, attention!

[HJ: J’espère que c’est pas trop grave !, en tous cas, on est heureux de savoir que tu tiens au forum Ü ! PS: J‘adore le gif que tu mets pour le topic haha !]

**Jayden M. Wellington ne comprenait pas ce qui poussait une femme comme celle-ci à faire les trottoirs. Ce n’était pas une façon propre de se faire du cash. Quant à lui, il s’y connaissait dans ce domaine. Personnellement, il n’avait jamais demandé les services d’une d’entres elles, il trouvait ça trop sale, mais il en avait souvent hébergé dans sa jeunesse. Il n’acceptait pas tout le monde, mais lorsqu’on le payait, il ne refusait pas d’aider quelqu’un de la rue. Surtout qu’il n’était qu’un mineur à cette époque. Sa première relation sexuelle aurait pu être avec une de ses femmes. Après tout, on lui avait souvent proposé de s’envoyer en l’air avec lui pour de la drogue ou un toit, mais Wellington avait tout de même quelques principes. La première femme avec lequel il coucha était une droguée, une mère de famille célibataire qui avait de la difficulté à rejoindre les deux bouts. Il ne fit pas cela que pour le sexe, bien qu’à quinze ans, il pensait beaucoup à cela. Jay était vraiment amoureux de cette femme, mais de son coté, ce n’était que pour avoir des compensations qu’elle faisait cela. Cette histoire avait attristé le goss qu’il était à l’époque, mais désormais, il s’en était remis évidemment. L’homme baissa la tête un instant et dit en souriant.**

Étonnant ! Et au fait, c’est qui Hitler ?

**Demanda l’homme tel un idiot. En réalité, Jayden n’avait pas été très loin dans ses études. Il avait tout arrêté à l’âge de 12 ans et avant cela, il n’écoutait presque jamais en cours. L’histoire ne l’avait jamais intéressé, donc il n’était pas au courant de ce genre d’histoire. Il savait qu’il y avait eu des guerres mondiales et tout le tralala, mais de-là à savoir le nom de certains personnages historiques, c’était perdu d’avance. La révélation de la prostituée surprit l’homme.**

Tu veux dire que tu as bientôt l’âge d’une Mamie ? C’est vraiment ce que tu me dis ? En tous cas, tu es assez sexy pour une Mamie, chapeau !

**L’homme fit un clin d’oeil à la prostitué et se mit à sourire. Bien sur, il ne disait pas ça pour flirter avec elle. Jay était en couple et il était heureux ainsi. C’est ensuite qu’une autre prostituée débarqua et trébucha, la femme s’accourut pour l’aider, mais Wellington resta là, devant la scène à hurler de rire. Lorsqu’elle revint vers lui. Il dit.**

Bah, je traine, je m’en allais au boulot. En fait, je suis propriétaire du Devil’s Tail, un peu plus loin par là ! Tu dois connaître, on a ré-ouvert hier soir justement !

**Le soleil plombait en cette journée d’octobre et cela semblait aveugler encore plus le jeune barman qui revenait d’une soirée trop arrosée. Il passa sa main en haut de ses yeux, même sa casquette n’aidait pas à couper le soleil.**

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